A propos

Origraphes ©

Un message venu du plus profond de l'être, une méditation, un dialogue avec soi-même.

L'Origraphe © est une œuvre picturale dont le thème graphique incite à s'interroger sur l'origine du fonctionnement de l'être en général et donc sur notre propre fonctionnement en particulier. Formé de « ori » (origine) et de « graphe » (dessin), l'Origraphe © propose, par une composition centralisatrice, un dialogue avec soi-même, une source d'analyse qui fait sens. Il exprime la ou les tensions ressenties par chacun de nous et la volonté d'équilibrage engagée pour les contrôler. Il traduit à la fois notre mal-être et l'harmonie à laquelle nous pouvons prétendre. Cette tension des opposés, qui trouve son origine dans le plus archaïque de nous-mêmes, se doit d'être maîtrisée. L'Origraphe © est à la fois original et originel. Il renvoie aux origines de la création, au chaos primordial, à cet intermonde présidant aux destinées de l'ombre et de la lumière.

Biographie

Ma première expérience picturale remonte aux années 70 alors que je vivais à Nancy. Une semaine à rester cloîtré, une feuille de papier, un feutre noir et ma première œuvre était née. Pendant plus de 20 ans, passant du bristol à la toile et du feutre à l'acrylique, j'explorerai les possibles et les contraintes de ce noir, absence totale de lumière, et ce blanc, somme de toutes les couleurs. Ainsi jaillirent une centaine d'œuvres dont un Christ chrysalide primé à la Biennale de Metz dans les années 70, une Arche de Noé spatiale, un Calvaire crucifère, un Papillon mystique et quelques fresques murales issues de mon imaginaire.

Durant cette période, deux expositions importantes, sous le pseudonyme de Gérard d'Arnusia, l'une à La Résidence de Gérardmer et l'autre au Salon des Artistes Nancéens, m'ont valu deux longs articles avec photos à l'appui, l'un dans La Liberté de l'Est et l'autre dans l'Est Républicain.

Puis, après avoir quitté Nancy pour m'installer à Paris, vint l'époque des grands Salons parisiens et de multiples expositions : Salon des Artistes français, Salon des Indépendants, Salon des Jeunes artistes, exposition à la Galerie Andréann Canel, etc.

Dans le même temps, j'écrivis deux recueils de poésie : Les Années-Lumière publié à la Pensée Universelle en 1992 et La Lumière du Sage en édition privée en 2000. Suite à la naissance de mon fils Vincent et à la découverte de l'œuvre de Carl Gustav Jung, la couleur investit mes œuvres. Je m'initie à la théorie de la personnalité et j'ai l'immense chance de me rendre à Bollingen au bord du lac de Zurich et de visiter la maison de Jung avec cette tour renfermant un mandala peint par ce dernier. Je reprends mon nom de famille Gérard Lujan.

Ces différents événements vont être d'une grande source d'inspiration et générer un ensemble de mandalas mentaux à dimension spirituelle. Ainsi vont naître le Lotus Vert, le Pentale, Kabbala, Échelles et Serpents, la Preuve par 7, Alchemia et une série sur les 12 signes du zodiaque.

Dans le même temps, je continue à écrire : d'une part, un livret d'opéra Lyria, musique composée par Éric Darrigrand, extraits chantés lors d'un concert « La Musique et le destin » en mai 2007 pour La Fondation pour l'Homme et, d'autre part, L'Appel de Jean, long poème ayant pour thème le réveil des consciences, lui aussi composé par Éric Darrigrand, création mondiale à l'église Saint-Étienne-du-Mont à Paris en juin 2015.

Dernière création en date, un poème lyrique Ô Nuit composé par Théophile de Wallensbourg.

Désormais, mes œuvres picturales exploitent l'univers symbolique, mythique et mystique, voire onirique à travers des toiles telles que Cygnatures, les trois Archanges, l'Enfant éternel, Verse Eaux, Chrysale, le Diapason, Mélancolie, la Sérénité, l'Ange cathédral, le Paon Royal, le Grand Œuvre.

Le passage à la couleur fut une transition difficile. Passer d'une vision plutôt manichéenne du monde à une vision moins radicale, plus nuancée et plus élevée, fut très long à s'établir mais d'un enseignement des plus structurants.

Depuis les années 70 à nos jours, toute ma création picturale et scripturale n'a eu qu'un seul objet, qu'une seule intention réalisatrice : extraire la lumière de l'ombre, saisir le visible dans l'invisible. Lumière originelle des vitalités humaines et lumière irradiante de la transcendance spirituelle. Ma dernière œuvre l'Aigle Arc-en-ciel toute en élévation vers le principe et mon dernier recueil de poésies symboliques Angélies en sont des preuves manifestes (publication prévue 2025).

À la base de cette création picturale plurielle, deux grands peintres furent mes maîtres à créer : Jérôme Bosch et Modigliani.

Jérôme Bosch et son Jardin des délices, Modigliani et ses portraits dont ceux de Jeanne Hébuterne. Leur point commun ! Toutes ces formes fœtales, matricielles, creusets de l'intériorité humaine, girons de nos univers ténébreux à la fois monstrueusement habités et viscéralement illuminés. Ovalité des visions obsédantes de Bosch et ovalité des yeux opaques de Modigliani faisant écho pourtant toutes deux, à mon sens, à la recherche désespérée de la pureté originelle des formes primitives, dans l'espoir secret de la restituer.

P.S. : Mon ami peintre Lakonik et moi-même avons réalisé un ouvrage artistique intitulé Voyage en Avant-gardie, associant 100 œuvres picturales originales inspirées de l'œuvre de ces peintres et 100 textes librement inspirés de ces derniers, livre sorti en 2020 aux Éditions Empreintes&Digitales Association LIBrE.